L’amélioration de la prévention des risques professionnels et de la qualité de vie au travail (QVCT) en entreprise est un enjeu majeur pour garantir un environnement de travail sain et productif.
Cette démarche nécessite une approche globale qui intègre plusieurs aspects de la santé au travail, des conditions de travail et des relations sociales au sein de l’entreprise. La mise en place d’atelier peut être une belle alternative pour engager les collaborateurs et appuyer la politique prévention et QVCT de l’entreprise.
Mais en amont, il est nécessaire d’identifier les leviers pour améliorer la prévention et la QVCT en entreprise, nous suggérons 3 étapes avant de vous lancer :
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Évaluation et gestion des risques
La première étape pour améliorer la prévention des risques est l’évaluation des risques professionnels. Cela inclut la réalisation d’un document unique (DUERP) qui recense les risques liés à l environnement de travail, notamment les risques physiques (incluant les troubles musculosquelettiques TMS), les risques métiers ou encore les risques psychosociaux (RPS).
Pour cette partie, des ressources sont mises à disposition par l’INRS et la CARSAT pour aider les entreprises dans ces démarches.
A cette étape, les différents acteurs de l’entreprise, y compris les représentants du personnel, doivent être impliqués pour identifier les principaux facteurs de risques et impulser des initiatives via le dialogue social par exemple.
Le dialogue social est essentiel pour promouvoir la qualité de vie globale des employés. En collaborant avec les partenaires sociaux, les entreprises peuvent instaurer des accords nationaux interprofessionnels qui prennent en compte les enjeux de santé et sécurité au travail.
Au-delà de la prévention des risques métiers, ces accords doivent également inclure des mesures sur le management du travail, la charge de travail et l’organisation du travail afin de réduire le mal-être au travail et l’absentéisme.
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Définir votre plan d’action QVCT et Prévention
Cette phase de diagnostic, doit permettre à l’entreprise de définir son plan d’action que ce soit à court terme (moins de 3 mois), moyen terme (6 à 18 mois) et long terme (18 mois à 3 ans).
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La prévention des risques physiques (TMS)
Par exemple, sur la prévention des risques physiques, valider l’adéquation des solutions (ergonomie au poste, exosquelettes, prévention des TMS, réveil musculaire, etc.) avec les diverses parties prenantes est un prérequis indispensable avant de lancer une quelconque initiative.
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La prévention des risques psychosociaux
Sur la prévention des RPS, les entreprises doivent développer des plans d’action spécifiques pour prévenir les troubles psychosociaux, en intégrant par exemple des pratiques de gestion des ressources humaines favorables au bien-être et à l’efficacité des collaborateurs. En adaptant les modalités de travail, comme le télétravail, tout en veillant à la qualité du travail réalisé, il est possible d’améliorer le ressenti des salariés et de les aider à concilier vie professionnelle et vie personnelle.
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L’amélioration de la QVCT
Enfin l’amélioration des conditions de travail nécessite aussi une attention particulière portée à l’environnement de travail. Mettre en place des mesures de prévention adaptées pour réduire les risques liés à l’usure professionnelle, aux charges physiques et aux environnements de travail inadaptés est crucial. Par ailleurs, rendre l’environnement de travail agréable (salle de pauses, végétalisation, etc.) peut contribuer à diminuer le stress au travail et à donner envie aux collaborateurs de venir au travail. Enfin, il est important de créer une culture engagement au sein de l’entreprise. Que ce soit par la mise en place de sensibilisations ou encore d’une culture d’entreprise ouverte.
Enfin, les managers doivent être formés à détecter les signes de souffrance au travail et à promouvoir un environnement où les collaborateurs se sentent écoutés et valorisés.
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Mettre en place les ateliers et mesurer l’impact des initiatives
Cette dernière étape et malheureusement sous-estimé. Au-delà de mettre en œuvre les préconisations définies dans le cadre des plans d’action de prévention, il est également nécessaire de mesurer leur impact.
C’est pour cela que nous proposons dans nos ateliers bien-être en entreprise un diagnostic sur la base de questionnaire validés et protocolés.
De nombreuses organisations négligent cette étape, ainsi ils mettent en place les actions, mais ne mesurent pas leur impact à court, moyen et long terme.
Cette culture de l’amélioration continue au sein de l’entreprise, peut inclure la mise en place de baromètres pour évaluer de manière régulière le climat social et le bien-être des salariés, permettant ainsi d’identifier rapidement les besoins d’intervention.
Pour conclure, pour améliorer la prévention et de la qualité de vie au travail, il est nécessaire d’avoir une approche intégrée et participative. Cela implique d’agir sur les conditions de travail, de renforcer le dialogue social, et de mettre en place des mesures spécifiques pour prévenir les risques, tout en s’assurant que la santé et la sécurité au travail soient des priorités au sein de l’entreprise. Ces mesures doivent être pilotes sur la durée pour s’assurer de leur efficacité et/ou détecter les axes à améliorer.
En forgeant un environnement de travail sain et en améliorant la qualité de leur travail, les entreprises favorisent non seulement le bien-être de leurs salariés, mais aussi la performance globale de l’organisation sur la durée !